Écrit le 25 mai 2015
J’ai tellement envie de converser avec quelqu’un parfois que je ne résiste pas à la tentation de m’adresser au monde à travers Internet. Mais sur un réseau social, c’est très risqué. La brièveté est de rigueur, les discours ennuyeux. Les gens ne se connaissent pour ainsi dire pas, à l’exception des proches. Très vite, je me rends compte de l’impudeur de partager une pensée mal alimentée par la réflexion et redondante comme je n’aime pas en lire moi-même.
De toute manière, ce qui intéresse la plupart d’entre nous, aujourd’hui, c’est l’écume des choses, pas les profondeurs des sentiments et de la nature.
Il faut avoir un jour l’esprit à la découverte pour retrouver son être délaissé et le rebâtir. Puis vivre le plus naturellement possible avec et mourir en paix.