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À l'intention de personne au monde...
6 juillet 2015

6 juillet 2015 : « Rêve ou réalité ? »

Je ne vais tout de même pas passer tout l’été sans écrire sous prétexte qu’il fait chaud ! Il suffit de s’installer près du ventilateur avec le portable en surveillant qu’il ne se décharge pas trop vite…
Écrire, comme lire, nécessite beaucoup d’éloignement de ce  grand trou de serrure qu’est Internet, d’après Stephen King. Du reste, j’ai profité de la canicule pour reprendre l’énorme pavé que je lisais de lui.
22/11/63 m’a, certes, fait voyager dans le temps (différemment que ne le fera Beline), mais je n’ai pas trop aimé certaines choses, dont un trop-plein de sentimentalisme dans l’histoire d’amour entre le personnage principal (la quarantaine en 2011) et une femme des années 60. Mais ce n’est pas cela qui m’a plus dérangée. Non, c’est la traduction. L’usage ambigu du ne pas. D’accord pour les dialogues sans le ne, mais la narration devrait l’employer, même en langage familier. Le narrateur, celui qui va empêcher l’assassinat de JFK le 22 novembre 63, est aussi professeur d’anglais pour adultes. Alors, pourquoi n’écrirait-il pas le récit de son long périple dans le temps dans les règles ? Il doit aimer sa langue et la respecter… Enfin, c’est un avis personnel.
J’ai passé tout le week-end caniculaire à le terminer et commencé un autre moins épais sur mon Kindle d’Amazon.
J’ai lu pas mal de romans de Daphné du Maurier. À douze, treize ans, j’ai adoré Rebecca et un peu moins Ma cousine Rachel, j’étais trop immature sans doute encore. Bien plus tard, ce fut L’auberge de la Jamaïque en passant par Le Général du Roi. Quelle jolie plume et toujours bien traduite, elle ! À présent, c’est un roman dont j’ignorais l’existence jusqu’à le trouver sur Amazon, L’amour dans l’âme. Je n’en suis qu’à la première partie de cette saga cornouaillaise. Mais je devine déjà où Daphné du Maurier veut en venir… Voyez ces passages : 

« Ils s’aimeraient l’un l’autre dans la maladie, comme dans la santé. (…) mais depuis le début jusqu’à la fin, ils ne sauraient rien l’un de l’autre. »
« Mais l’esprit de Janet était libre. Il aspirait à sortir de son isolement pour se mêler aux éléments de la nature, le vent, la mer, les cieux… côte à côte avec celui qu’elle attendait. » 

Janet vit une vie d’épouse et de mère selon les convenances d’une petite ville de Cornouailles, mais elle a la tête toujours dirigée vers la mer et la nature. C’est une sauvageonne à l’esprit libre qui ne demande qu’à trouver celui qui possède le même type d’âme qu’elle…
C’est un peu la requête de Beline, mon personnage. Elle voudra essayer de rééquilibrer les vies et rendre heureux les esprits libres d’autres elles-mêmes, comme de certains de ses proches. Le pourra-t-elle dans ce voyage qu’elle fera à travers des univers et mondes parallèles ? Au fait, est-ce que ce sera un rêve ou la réalité ?

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  • Il s'agit d'articles sur un futur livre dont le titre sera celui du blog. Mon nom, bien qu'ayant appartenu à une femme du Moyen Âge, est fictif. En fait, je suis le personnage clé de l'ouvrage en construction.
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